Arès contemporain

Haute couture en terres intérieures

Annie Coudert

« Robes Sculptures »
« Mes robes, plus sculptures que robes, où le corps peut se glisser à l’intérieur, sont faites de papier, de pages de livres de poche, de papier photo, de photos, de calque polyester, de peintures d’artiste ou de projection.
Plusieurs axes de travail.
Dans un premier temps après avoir utilisé différents supports papier j’ai très vite fait le choix du vieux livre de poche, aux pages jaunies, aux tranches colorées rouge, objet de récupération, matériel que j’aime façonner, transformer. Je le dépiaute puis page à page je plie, je froisse, j’assemble, j’en fait ma matière, le « tissu » privilégié de mes robes.
De modèles plutôt classiques, jupe, bustier, volants en « livres de poche » mes créations ont évoluées vers des formes plus géométriques, n’épousant plus vraiment le corps mais le suggérant ».

Rony Speranza

« TERRES intérieures »

« La notion de voyage prend pour moi il y a quelques années une tournure singulière. Je réalise que tout est là autour de moi et que c’est là qu’il faut chercher pour connaître le monde.

Dans une tentative de déjouer l’emprise des habitudes, mon regard de photographe « destructure » les objets qui m’entourent en quête de quelques vérités essentielles, convoquées par la beauté d’une ligne, un rayonnement lumineux, un reflet, une transparence, un détail insignifiant et pourtant hautement signifiant qui me donne accès à des espaces imaginaires insoupçonnés.

L’imagination devient quête d’absolu au delà du voile des apparences. Et le voyage est à la fois découverte du monde et pèlerinage vers des « Terres Intérieures », où l’infiniment petit dévoile et fusionne avec l’infiniment grand.

La série de photographies, « Terres Intérieures », que je vous invite à découvrir, a été réalisées à partir de polyane, tarlatane et autres pièces de tissus ».

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